épreuve sportive handisport au JO de pékin

Cyclisme handisport,
Cyclisme - Pékin 2008

Multi-médaillé à Athènes, Laurent Thirionet est le fer de lance du cyclisme handisport français, aussi bien sur route que sur piste. Pour nous, il présente les principales différences entre les épreuves valides et handisports.

Sur route et sur piste, les épreuves sont les mêmes. En revanche, il n'y a pas de disciplines type américaine ou course aux points, ni BMX ou VTT. Pour la piste, On distingue les épreuves pour handicapés physiques (kilomètre départ arrêté, vitesse par équipes, poursuite) ou en tandem avec un valide et un non-voyant (1000m, poursuite, vitesse individuelle - pas d'épreuves par équipes).

Les différentes catégories

Il existe trois grandes sections:

. Le tandem pour les mal voyants qui sont accompagnés d'un voyant

. Les handicapés physiques auxquels j'appartiens et qui peuvent rouler sur un vélo normal. On distingue ensuite cinq catégories:

- Catégorie 1 (problème des membres supérieurs)

- Catégorie 2 (amputé sous le genou et roulant avec une prothèse)

- Catégorie 3 (ceux qui peuvent pédaler avec une seule jambe) - la mienne

- Catégorie 4 (un mélange de tous les handicaps)

- Invalide moteur cérébral (traumatisé crânien, problème d'équilibre ou de parole), catégorie à laquelle appartient l'ancien champion espagnol Javier Ochoa, vainqueur d'une étape du Tour de France et gravement accidenté par la suite.

. Le hand-bike pour les paraplégiques et les amputés de deux membres. Pour être inscrit dans cette catégorie, il ne faut pas pouvoir faire du vélo debout. On y distingue également trois catégories différentes en fonction des degrés de handicap.

Une commission médicale pour trancher

Elle se réunit pour classer chaque coureur en fonction de son handicap. Il n'y a jamais eu de cas flagrant de tricherie. Mais chaque année, on voit des coureurs dans les mauvaises catégories et les différentes nations posent des réclamations. Certains jouent la comédie pour être classés dans des catégories inférieures. Les médecins doivent devenir des filous pour démasquer les tricheurs. Je ne comprends pas cette démarche. Pour nous, le sport, c'est du bonus après ce qu'on a traversé.

Le problème du matériel

C'est un peu de "l'artisanat". Il n'y a rien de standardiser, sauf en hand-bike car cela se rapproche davantage des fauteuils roulant de l'athlétisme avec pédales, dérailleur et changement de vitesse. Pour moi qui suis amputé de la jambe gauche, je pédale avec une coque sur le côté de ma selle car je n'ai pas de prothèse. C'est un ami qui fabrique mon vélo en adaptant un vélo normal. Mais toutes les modifications se font au coup par coup. A chaque changement de vélo, tout est à refaire et à adapter.


coureurs sélectionnés


MARTIN Catherine Alsace
BAHIER Stéphane Pays-de-la-Loire
BUCHMANN Yvon Alsace
DONVAL Olivier Ile-de-France
JEANNOT Joël Aquitaine
MERCIER David Poitou-Charentes

QUITTET Alain Alsace
SÉVERI Damien PACA
THIRIONET Laurent Nord-Pas-de-Calais

Pilote :
SACCOMANDI John Ile-de-France
Pilote d’Olivier DONVAL

tir sportif





)De l'école de tir aux Jeux Paralympiques, le tir sportif est avant tout un état d'esprit qui s'acquiert avec l'apprentissage de la concentration et la maîtrise de soi. Ce sport requiert une parfaite harmonie entre le corps et l'esprit. Le programme de tir aux Jeux Paralympiques comprend des épreuves à 10 m, 25 m et 50 m pour armes à air comprimé et armes à feu.


Public concerné
Les tireurs sont répartis dans trois catégories :
– Handicaps fonctionnels (SH1& SH2).
– Handicap visuel (SH3). (non-paralympique)

Organisation de l’activité
Activité ludique et éducative, le Tir peut se pratiquer en loisir, mais par son caractère mesurable, trouve toute son identité en compétition.

En compétition sur le plan national :
Compétitions départementales, régionales et inter-régionales, Critérium d'hiver
Coupe de France, Championnat de France Open, Championnat de France Jeunes, Grands Handicapés, Centres

Sur le plan international :
Compétitions Open sur invitations, Championnat d¹Europe, Championnat du Monde, Jeux Paralympiques

Réglementation
Le règlement appliqué est celui de la Fédération Française de Tir (FFT) à l’exception de quelques adaptations permettant la pratique de l’activité en fonction du handicap. Ces adaptations concernent principalement :
Les aides techniques pour les tireurs pratiquant assis utilisant une potence ou un système de visée sonore (tireurs déficients visuels). Les positions de tir réglementaires de la FFT (tir à genou, couché, debout). Le règlement pour le tir des Jeux Paralympiques est analogue au règlement de tir des Jeux Olympiques. Certaines modifications y ont été apportées en vue de faciliter l’exécution de ce sport par des personnes handicapées :
Les aides techniques pour les tireurs pratiquant assis utilisant une potence ou un système de visée sonore (tireurs déficients visuels).
Les positions de tir réglementaires de la FFT (tir à genou, couché, debout).

Matériel
La pratique du tir en position assise, ne nécessite pas l'utilisation d'un fauteuil roulant spécifique, il doit cependant répondre à un certain nombre de points de réglementation en fonction du handicap, en ce qui concerne : la hauteur du dossier, l'angle d’assise, la toile du dossier, les accoudoirs.
Autre matériel spécifique : potence de tir, table ou tablette, système de visée sonore



Tireurs sélectionnés

AMIEL Michèle Picardie
DE LA FOREST Tanguy Ile-de-France
FRIGGERI Cédric Midi-Pyrénées
LAMOUREUX Bernard Champagne-Ardennes

RICHARD Didier Picardie
RIO Cédric Lorraine
VOLTZ Raphaël Alsace

escrime









Seuls les athlètes présentant des déficiences motrices participent aux compétitions paralympiques, dans un fauteuil roulant fixé sur la piste d’escrime, à distance équitable l’un de l’autre, sans que cela n’enfreigne pour autant la liberté et la rapidité des mouvements.

Réglementation :
Les règles sont celles de la Fédération internationale d’escrime (FIE) et du Comité Technique International Escrime en Fauteuil (IWFC). Quelques adaptations liées à la pratique en fauteuil existent : la prise de la distance et la position de mise en garde, ainsi que la surface valable à l’épée.

Au niveau international on distingue 3 catégories de compétitions : tireurs avec équilibre du tronc (A), tireurs sans équilibre du tronc (B), tireurs tétraplégiques (C – non paralympique).

Il existe cinq épreuves d’escrime, individuelles et par équipe, au programme des Jeux Paralympiques : le fleuret masculin et féminin, l’épée masculine et féminine et le sabre masculin.

Handicap des participants :
- Paraplégiques, tétraplégiques et assimilés.
- Amputés de membres inférieurs et assimilés.
- Infirmes moteurs cérébraux (IMC) et assimilés.

Matériel :
Les fauteuils roulants sont solidement maintenus dans un appareil de fixation spécifique qui permet un réglage de la prise de distance et de différencier la position des tireurs (gaucher ou droitier). Ce type d’appareil, aisément réglable, démontable et transportable, reçoit tout type de fauteui



Tireurs sélectionnés sélectionnés

MAGNAT Sylvie Lorraine
PICOT Patricia Bretagne
POIGNET Sabrina Ile-de-France
CITERNE Robert Ile-de-France
CRATÈRE Marc-André Ile-de-France

FRANÇOIS Laurent Auvergne
LATRÈCHE Alim Rhône-Alpes
MAILLARD David Ile-de-France
MORÉ Cyril Nord-Pas-de-Calais

Présentation de la discipline



Appelé à tort haltérophilie (nom réservé à l'ensemble des mouvements pratiqués debout ; arraché et épaulé jeté) le seul mouvement ouvert aux personnes handicapées est le développé couché. Discipline de rééducation après la guerre et discipline sportive depuis 1960 en France, elle a su s'imposer comme un des sports de base pour les handicapés physiques. Cette discipline se pratique sur un matériel adapté et s'adresse indifféremment aux athlètes handicapés debout ou en fauteuil.

Réglementation :
En haltérophilie handisport, les athlètes concourent allongés (sur le dos) sur un banc spécialement adapté. Les assistants officiels de l’athlète placent la barre à hauteur des bras tendus du compétiteur. En deux minutes, l’athlète doit effectuer son essai qui se décompose comme suit : descendre la barre au niveau de la poitrine, la maintenir immobile pendant un court laps de temps, puis la pousser vers le haut jusqu’à extension complète des bras.

Les compétitions sont ouvertes aux hommes et aux femmes, qui concourent dans des catégories établies selon leur poids de corps (10 catégories au total), de moins de 48 kg à plus de 100 kg chez les hommes, et de moins de 40 kg à plus de 82,5 kg chez les femmes.

Handicap des participants :
- Paraplégiques, tétraplégiques et assimilés.
- Amputés de membres inférieurs et assimilés.
- Infirmes moteurs cérébraux (IMC) et assimilés. (non paralympique)
- Non voyants et mal voyants. (non paralympique)
Matériel :
Utilisation d’un banc agréé avec les supports nécessaires.



Athlètes sélectionnés

BURGY Carine Alsace
GHAZOUANI Souhad Alsace

CASTEL Charly Languedoc-Roussillon
NARD David Alsace

Atlhétisme


Présentation de la discipline



Sport paralympique parmi les plus populaires, l’athlétisme fut l’un des premiers à être intégré au programme des Jeux Paralympiques à Rome en 1960. Il regroupe le plus grand nombre d’athlètes et d’épreuves : les courses (sprint, demi-fond, fond, pas de courses de haies), le marathon, les sauts (triple-saut, longueur, hauteur / pas de perche), les lancers (poids, javelot, disque / pas de marteau), les épreuves combinées (pentathlon).

Réglementation :
Elle s'appuie sur celle de la Fédération Française d'Athlétisme (FFA). Quelques adaptations sont nécessaires pour permettre l'accès de ce sport au plus grand nombre. Elles concernent principalement : les épreuves "guidées" des déficients visuels, les courses et les lancers en fauteuil roulant, le poids des engins de lancer et les épreuves ouvertes en fonction de la catégorie de handicap.

Handicap des participants :
- Paraplégiques, tétraplégiques et assimilés. Pratique en fauteuil roulant.
- Amputés et assimilés. En fonction du niveau et du nombre d'amputations, pratique debout.
- Malvoyants et non voyants (accompagnés d'un guide ou non).
- Infirmes moteurs cérébraux (IMC). En fonction du degré du handicap, pratique debout ou en fauteuil roulant.
- Personnes de petite taille (lancers uniquement).

Matériel :
- Pratique "en fauteuil" : matériel spécifique (cadre rigide, monté sur trois roues) et accessoires (casque et gants renforcés).
- Pratique "debout" pour les amputés de membres inférieurs : utilisation de prothèses spécifiques à restitution d’énergie en matériaux composites (fibre de carbone, aramide, kevlar).




Les athlètes sélectionnés

BARTHE Mélanie Basse-Normandie
EL HANNOUNI Assia Ile-de-France
KEITA Nantenin Ile-de-France
LE FUR Marie-Amélie Centre
MARQUIS Patricia Ile-de-France
ASSOUMANI Arnaud Pays-de-la-Loire
BA Aladji Ile-de-France
BOZZOLO Stéphane Lorraine
CASOLI Julien Lorraine
CIBONE Thierry Nouvelle-Calédonie
FAIRBANK Pierre Nouvelle-Calédonie
FALELAVAKI Tony Wallis & Futuna
FUSS Alain Rhône-Alpes
GALLO Pasquale Lorraine
KAYITARÉ Clavel Ile-de-France
LE DRAOULLEC Xavier
Languedoc-Roussillon

LEMEUNIER Denis Bretagne
MAKUNDA Gautier Trésor Ile-de-France
MASTOURI Djamel Ile-de-France
ORNEM Serge Martinique
PALLIER Ronan Pays-de-la-Loire
PEREL Antoine Nord-Pas-de-Calais
QUIATOL Hugues Martinique
RADIUS Louis Ile-de-France
TAFILAGI Basile Nouvelle-Calédonie
TALATINI Jean-Pierre Nouvelle-Calédonie

Guides:
AUGÉ Denis Ile-de-France
DEFOSSE Mathieu Ile-de-France
GUERIN François Ile-de-France
ONEZOU Edgard Ile-de-France
SIMOUNET Gautier Ile-de-France

Présentation de la discipline



La pratique du handi-aviron existe depuis de nombreuses années mais des initiatives se sont développées d’une manière plus structurée depuis dix ans. Actuellement, ce sont 400 barreurs à l’année en France et, à n’en pas douter, l’introduction de l’aviron en tant que discipline paralympique va dynamiser cette pratique.

Réglementation :
Elle s'appuie sur celle de la Fédération Internationale des Sociétés d’Aviron (FISA) qui regroupe les compétiteurs par catégories fonctionnelles.

Les 3 classifications sont :
- Bras : pour une compétition en skiff sur siège fixe et usage seul des bras.
- Tronc et bras : en deux de couple (homme et femme) sur siège fixe et ayant usage du tronc et des bras.
- Jambes, tronc et bras : compétition en 4 barré pour équipage mixte avec un handicap minimal et un barreur valide.

Handicap des participants :
- handicapés physiques : amputés
- handicapés moteur : paraplégiques, myopathes, infirmes moteurs cérébraux
- handicapés sensoriels : aveugles et malvoyants

Matériel :
Le parc d’embarcation comprend plusieurs modèles : yoles, yolettes, canoës, ramaplan, skiffy… Chaque bateau doit être choisi en fonction du niveau de pratique, du type de handicap et de la sécurité.


Athlète sélectionné

LAUREAU Patrick Bourgogne

Présentation de la discipline



L’équitation est le seul sport paralympique où les hommes et les femmes participent dans un concours unique et où le cavalier ou la cavalière ainsi que le cheval, sont déclarés médaillés paralympiques. Le dressage est la seule discipline équestre incluse dans le programme de compétitions des Jeux Paralympiques

Réglementation :
Quatre grades de niveau de handicap définissent les catégories de pratique compétitive.
À chaque grade correspondent des épreuves spécifiques dans les disciplines suivantes : maniabilité, dressage, concours de saut d’obstacles, reprise libre en musique, attelage

Handicap des participants :
- Paraplégiques et assimilés.
- Amputés et assimilés.
- Non voyants et mal voyants.
- Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC) et assimilés.
- Personnes atteintes d’un grand handicap (en équimobile).
Matériel :
Les adaptations de sécurité : casques et étriers de sécurité, selles et rênes adaptées, montoirs (ou lève-personne permettant de hisser certains cavaliers). Pour les cavaliers déficients visuels, des aides sonores (crieurs) peuvent être proposées.

Cavalières sélectionnées

BIZET Nathalie Picardie
GERNY Céline Champagne-Ardennes

Présentation de la discipline



Le judo, sport de combat, génère des bienfaits éducatifs pour les personnes handicapées. Si cette activité existe depuis de nombreuses années, elle est structurée par la Fédération Française Handisport pour les déficients visuels depuis 1983. Cette discipline se pratique au sein des clubs de la Fédération Française de Judo (FFJDA) affiliés à la FFH. Après une période d’adaptation, les enseignants constatent très vite les possibilités de progression des handicapés visuels, en particulier leur manière de percevoir les techniques.

Réglementation :
Les deux judokas – l’un en tenue blanche et l’autre en bleue – s’affrontent durant cinq minutes. Ils sont guidés par le toucher, la sensibilité et le sens de l’équilibre. Un arbitre principal et deux juges arbitrent le combat, les décisions sont prises à la majorité.

Pour gagner le combat, un judoka doit marquer un ippon (une marque entière qui vaut 10 points) grâce à une technique réussie. Si aucun des judokas ne marque un ippon avant la fin du combat, le vainqueur est celui qui a marqué le point à la plus grande valeur.

L'environnement doit être le plus calme possible, le bruit empêchant de se repérer dans l'espace.

Handicap des participants :
Les non voyants et mal voyants.

Matériel :
Les surfaces de sol sont de textures différentes pour aider le pratiquant à se repérer.


Judokas sélectionnés

AURIÈRES MARTINET Sandrine
Ile-de-France
MANZUOLI Céline Auvergne
MEDJEDED Karima Aquitaine
QUESSANDIER Angélique Haute-Normandie
CUGNON DE SÉVRICOURT Olivier PACA

JONARD Cyril Limousin
ROLLO Gérald Bretagne
TAURINES Julien Languedoc-Roussillon
VILLEMONT Kévin Ile-de-France

Présentation de la discipline



Parmi les nombreuses disciplines sportives pratiquées par les personnes handicapées physiques, la natation occupe une place privilégiée due à son atout principal : elle est accessible au plus grand nombre, même aux plus lourdement handicapés. L'évolution en milieu aquatique permet d'utiliser les capacités physiques du nageur et lui permet également de découvrir et maîtriser un nouvel élément.

Réglementation :
Le règlement en vigueur est celui de la Fédération Française de Natation (FFN) à l'exception de quelques adaptations inhérentes au handicap :

- Le départ. Il se fait librement soit par plongeon depuis le plot de départ, soit dans l'eau. Une aide manuelle est permise à tout nageur ayant des difficultés à maintenir seul un contact avec le mur. Celle-ci ne doit pas être propulsive.

- Les nages. Les techniques de nage (papillon, brasse et dos) doivent être conformes à la réglementation appliquée à la FFN. Toutefois, selon le handicap, leur validation sera laissée à l'appréciation des juges.

Handicap des participants :
- Paraplégiques, tétraplégiques et assimilés
- Amputés et assimilés
- Infirmes moteurs cérébraux (IMC) et assimilés
- Non voyants et mal voyants
- Toutes les autres personnes atteintes d'un handicap physique entraînant une perte fonctionnelle.
- Les nageurs sont répartis en 13 classes.

Matériel :
Contrairement à la pratique d’un grand nombre de disciplines sportives, la natation ne nécessite pas de matériel particulier


Nageurs sélectionnés

DIDIER Maud Lorraine
GRAL Emilie Midi-Pyrénées
LANCIAL Florence PACA
LARDIÈRE Rachel Rhône-Alpes
LORANDI Elodie PACA
PAIROUX-LAGARDERE Geneviève
Aquitaine



VIVANCO Eztitxu Aquitaine
BOURDIER Yann Rhône-Alpes
EL GUEDDARI Sami Aquitaine
NOUARD Yann Aquitaine
RUPP Vincent Ile-de-France
SMÉTANINE David Rhône-Alpes

Présentation de la discipline



Sport millénaire, le tir à l'arc sollicite à la fois la maîtrise de la posture, l'équilibre, l'enchaînement de mouvements amples et fins, la respiration et le mental. Cette discipline fut l'une des plus anciennement utilisée pour ses vertus thérapeutiques en centre de rééducation. Aujourd’hui, elle est également pratiquée en compétition par le plus grand nombre dans les compagnies de tir à l’arc ou dans les clubs handisport.

Réglementation :
En compétition, ce sont les règlements de la Fédération Française de Tir à l'Arc (FFTA) qui s'appliquent, auxquels il faut ajouter les aménagements conçus par l'International Paralympic Committee (IPC) en fonction du handicap. À tous les échelons de la compétition, les tireurs sont répartis dans trois catégories par rapport à leur handicap (deux en fauteuil, une debout).

Les archers visent une cible de 122 cm de diamètre, à une distance de 70 m.
Les compétitions comportent des épreuves individuelles par sexe et par équipes mixtes.

Handicap des participants :
- Paraplégiques, tétraplégiques et assimilés
- Amputés et assimilés
- Infirmes moteurs cérébraux (IMC) et assimilés
- Non voyants et mal voyants. (Non-paralympique)

Matériel :
- Arc classique : les décocheurs ne sont pas autorisés.
- Arc Compound (arc à poulie) : les archers tétraplégiques et IMC peuvent utiliser un arc Compound sans visette ni loupe dans le viseur pour être classés en tireur classique.
- Accessoires d'assistance autorisés : fauteuil roulant (utilisation selon la catégorie de handicap), chaise ou support 3 pieds, support corporel (corset) et sangle (utilisation réglementée).
- Systèmes de visée (déficients visuels) : potence de tir avec Dactyle réglementé, système IRIS (Image remplacée par Indication Sonore) : viseur sonore opto-électronique.




Archers sélectionnés

DUBOC Brigitte Haute-Normandie
MAUFRAS du CHATELLIER Lélia PACA
CHAMPEY Maurice Ile-de-France

GILBERT Stéphane Bourgogne
HATEM Olivier Ile-de-France
MEUNIER Fabrice Bourgogne